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    Fidèle à ma mentalité, mais quand même confronté au problème des nitrates dans le bac, j'ai cherché une méthode pour m'en débarrasser sans avoir à utiliser de résines anti nitrates. Alors j'ai retenter la méthode que j'avais vu dans un reportage sur Xavier Jeanmaire sur SantaremDiscus. Le Pothos !!!!!! Et bien cette fois ça marche !

    Explication de la technique : j'avais laissé depuis ma dernière tentative une petite branche de cette plante dans une bouteille d'eau pour qu'elle fasse des racines. Elle en a fait une toute petite. J'ai donc décidé de la mettre dans le bac tout de suite pour ne pas qu'elle s'habitue à des conditions différentes et qu'elle ne pourrisse pas. Ca a marché parce qu'elle a à présent des racines de plus de 10 cm. Je pense que je vais essayé par la suite de les prendre en photo chaque semaines comme les plantes pour voir l'évolution exacte tellement c'est impressionnant. En une semaines ses racines ont été multiplié par 20. Maintenant, sans faire de changement d'eau la semaine et en ne changeant que 100 litres le week-end, mon taux de NO3 ne dépasse jamais 5 ou 10 mg/l. Et encore, ça c'est un extrême. Je n'ai jamais eu des taux aussi bas en permanence, même quand je changeais tous les jours 30 % du bac nu avec siphonnage. C'est incroyable, sans rien faire ça diminue !

    Mais ce n'est pas le hasard. Le bac n'est pas surpeuplé à la base et déjà, ça aide à l'élimination des nitrates car il n'y a pas de saturation. Ensuite, les discus ayant grossi, je ne les nourris plus autant de fois par jour. Et enfin, la scindapsus pictus est posée sur le dessus du bac et bénéficie donc de l'éclairage HQL. Et ça c'est important car si la plante n'a pas assez de lumière elle n'aura pas besoin de puiser les nitrates dans l'eau par ses racines car sa consommation en nitrates et en oligo-éléments est d'après mes observations proportionnelle à l'éclairage dont elle bénéficie.

    Voilà pour une technique très simple et totalement naturelle pour éliminer les nitrates. Alors quand j'entend des vendeurs dire que pour avoir un taux acceptable, il faut absolument utiliser des produits chimiques en tout genre (inefficace et chers !!!!!) j'ai vraiment de la peine pour les pauvres clients crédules qui suivent leur conseils douteux. Il suffit d'acheter une plante en jardinerie à moins de 5 ou 10 € selon la taille, ou d'en faire une bouture chez les grands parents et le tour est joué !!!

    Et en plus, quand t'en parle à des gens, à peine tu dis « scindapsus pictus » , et direct t'as l'impression d'être un scientifique et de parler latin !!! C'est pas génial tout ça !

     


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    Il n'y a pas à dire, cette forme (les Hackers) est magnifique. Mis à part certains sauvages, je n'ai jamais vu de plus beaux discus que ceux là. Peut être un jour j'arriverai à m'en procurer quelques jeunes pour les voir évoluer et devenir adulte. J'imagine très bien quelques Hackers nageant au milieu de jolis bruns, tout ça dans un grand bac biotopique qui devrait démarrer incessamment sous peu...

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  • Alors ça c'est ce qui m'a intéressé la première fois que j'ai lu le reportage sur cette technique ! Evidement, les jeunes discus ont besoin d'une eau de top qualité pour bien grossir et de changements d'eau massifs chaque jour, et ça dans le but d'éliminer au maximum les nitrates et autres pollutions. Alors avec cette technique, en changeant la même quantité d'eau, on se retrouve avec une eau dans le bac qui est parfaite ! Et c'est déjà un plus énorme pour la qualité future des jeunes en grossissement.

    Alors j'ai essayé d'utiliser cette plante sur mon 240 litres, où je maintiens mes discus pour le moment, dans l'espoir de leur offrir une eau de meilleure qualité. Mais je ne l'ai pas fait comme il aurait fallu. J'ai mis les racines de la plante directement dans l'eau sans la planter dans un pot avant. Alors les tiges ont commencé à pourrir. La plante n'avait pas à sa disposition assez d'oligo-éléments car évidemment le bac est en eau 100 % osmosée alors sans avoir une partie des racines dans la terre, elle ne pouvait pas se nourrir de tout. De plus, la lumière du jour ne l'éclairait pas assez alors elle n'a pas poussé et s'est laissée dépérir. Alors d'ici quelques temps, je vais retenter l'expérience en faisant bien cette fois ! Et je vous donnerai mon avis sur les résultats obtenus.

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    Eh oui ! Cette plante, quand elle a de quoi manger (des nitrates : et il y en a dans des bacs de discus !), elle pousse et elle puise de plus en plus de choses dont des nitrates ! Toujours les nitrates, alors c'est vraiment ingénieux d'avoir adapté les besoins de cette plante à notre maintenance de tous les jours.

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    La scindapsus pictus, appelée plus communément Potox, est une plante verte rampante dont on a exploité les caractéristiques pour optimiser la maintenance des discus.

    Pour cela, il suffit de planter une pousse de cette plante dans un pot au dessus du bac, d'attendre qu'elle ait suffisamment poussé pour que les racines dépassent du pot, et enfin de les laisser tomber dans le bac. En vivant et grandissant, elle puise des éléments dans la terre et des nitrates dans l'eau. De cette façon, on voit le taux de nitrates dans l'eau diminué jusqu'à être quasiment nul. Cela ne dispense pas des changements d'eau, mais sur un bac planté, ça peut permettre de plus les espacer. Quand on connaît la quantité d'eau à changer dans un bac de discus, cette technique n'est pas négligeable !

    Chez Xavier Jeanmaire, elle est appliquée sur presque tout ses bacs. Ici vous pouvez la voir sur son bac de Heckels. Si elle peut être utilisée sur un bac aussi spécifique qu'un bac accueillant des Heckels, c'est que je pourrai largement le faire pour mon futur bac de sauvages !!! Alors si ça peut m'aider à leur fournir une eau d'une qualité encore meilleure, je vais pas m'en priver !

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